Le 2 octobre, à la demande du collectif inter associatif auquel participe Bien vivre dans le Perche, le juge des référés du Tribunal Administratif de Caen avait suspendu le chantier de bitumisation de la Voie Verte, considérant que le projet était susceptible d’avoir des incidences négatives notables sur l’environnement en raison de l’ampleur des travaux et des caractéristiques du milieu naturel environnant. Pour le juge du Tribunal Administratif, ce projet aurait dû être précédé d’une saisine de l’autorité environnementale d’une demande d’examen au cas par cas.
Le Département a fait appel de cette décision devant le Conseil d’Etat. Par une ordonnance du 22 octobre un magistrat, statuant en urgence, a annulé la décision du Tribunal Administratif de Caen, ce qui autorise la reprise des travaux. Or, dans cette procédure, le Département n’a pas produit les documents indispensables pour étayer ses arguments. Dans ces conditions, ce jugement nous interpelle car il ne précise pas les raisons pour lesquelles nos arguments n’ont pas été entendus.
Le département a ainsi réussi à valider son passage en force et sort gagnant de cette procédure en urgence, dans laquelle nous avons dû nous engager à cause du silence de la Préfecture. Nous continuerons à nous battre pour la protection de l’environnement, des paysages et de la démocratie locale et à agir pour protéger la voie verte.
A notre demande, le 1er octobre, la juge des référés a ordonné la suspension du chantier de goudronnage de la Voie Verte, alors que les engins étaient déjà sur place pour entamer les travaux. Ce jugement est le résultat de la procédure d’urgence (un « référé liberté » ) que nous avons engagée avec le collectif inter-associatif, suite à la décision du Département de démarrer le chantier de goudronnage à partir du 30 septembre.
Cette décision de justice est un grand soulagement pour tous les amoureux de la Voie Verte, elle arrive juste à temps pour empêcher l’irréparable : le même jour, les engins de chantier avaient commencé les travaux de préparation pour la pose de l’enrobé bitumeux ! Depuis le 2 octobre, les machines ne sont plus sur place mais des barrières métalliques empêchent toujours le passage, alors que leur présence n’a plus du sens.
Ce jugement nous conforte sur le bien-fondé de notre action et nous encourage à faire tout notre possible pour éviter que la saccage de la Voie Verte ne continue et obtenir réparation des dommages.
Le succès de notre appel aux dons nous a permis de couvrir une partie des frais d’avocat. Nous avons toujours besoin du soutien du public pour assumer la totalité des dépenses liées à cette procédure, car la juge ne nous a pas accordé le remboursement des frais de justice. Nous devons également financer le recours sur le fond, toujours en cours. Les personnes souhaitant nous soutenir peuvent faire un don en ligne via HELLOASSO. Pour envoyer un chèque ou demander plus d’informations : contact@bvperche.org
Bien vivre dans le Perche fait partie d’un collectif de huit associations de protection de l’environnement et du patrimoine qui se mobilise depuis le début de l’année pour défendre la Voie Verte.
Cette rentrée nous avons écrit à la Préfecture pour demander son intervention et attaqué en justice la décision du Département de l’Orne de goudronner une partie de la Voie Verte. Nous lançons un appel aux dons pour financer les frais d’avocat.
Le 22 juin a eu lieu l'AG de notre association, à la salle des fêtes de Saint-Mard-de-Réno. Au cours de cette réunion ont été présentés et approuvés le rapport d’activité, les comptes et le rapport financier pour l’année 2022. L’élection d’un membre du Conseil d'administration a été validée. Enfin, des modifications aux statuts et au règlement intérieur ont été approuvées.
Cette rencontre réunissant les membres de Bien vivre dans le Perche a été également l’occasion de faire un point sur le chemin parcouru, dans le compagnonnage avec d’autres associations avec qui nous avons tissés de liens et menés des combats ainsi que de discuter ensemble sur les actions en cours et les projets à venir.
Une fois l'AG clôturée, nous avons poursuivi les échanges autour d'un verre.
Depuis le mois de janvier, les associations Air du Perche, A.R.B.R.E.S , Bien Vivre dans le Perche, GRAPE, Mortagne en Transition, Patrimoine et Paysage du Coeur du Perche, Perche Avenir Environnement et Sites et Monuments se mobilisent pour dénoncer les dommages causés par le chantier et le projet de goudronisaton du tronçon traversant la CDC du Pays de Mortagne au Perche, malgré l’opposition de la population, des associations et de certains élus.
A l’occasion du 14ieme anniversaire de la Voie Verte, le collectif inter-associatif a lancé une pétition et organisé le 15 juin une « rando-manif » sur la commune de Saint-Langis-Les-Mortagne.
La pétition a déjà obtenu plus de 1100 signatures : 575 en ligne, sur le site Change.org, et plus de 550 en support papier. Lors de cette campagne de collecte de signatures, réalisée entre le 8 et le 15 juin sur les marchés de Mortagne-au-Perche, Boissy-Maugis, Logny au Perche et Bellême, la pétition a reçu un très bon accueil.
L’après-midi du 15 juin, une soixantaine de personnes a participé à la rando-manif, malgré le temps pluvieux. La marche a été ponctuée par les interventions d’Alexis Arcanger, arboriste grimpeur. Son éclairage a permis aux participants de comprendre la différence entre une coupe d’entretien respectueuse des arbres et une surexploitation produisant des dommages durables, voire irréversibles. Les exemples de divers types de malfaçons sur ce trajet étant très nombreux, les explications du guide ont permis aux participants de prendre la mesure du désastre et de discuter avec lui des actions qui pourraient être réalisées pour réparer ou remédier.
Le 10 juin, le Tribunal Administratif de Caen a annulé l’autorisation environnementale accordée au projet de méthanisation la SAS PERCHE METHAGRI, porté par 8 exploitants agricoles, la Coopérative Agricole de Bellême et TE 61 (Syndicat départemental des communes électrifiées de l’Orne). Pour rappel, en mars 2022, lors de l’enquête publique, un collectif de cinq associations, dont Bien vivre dans le Perche, avait donné avis défavorable. Notre avis n’a été pris en compte ni par le commissaire enquêteur ni par le Préfet de l’Orne, qui a accordé l’autorisation environnementale. Nous avons été enfin entendus par les juges et cela prouve le bien-fondé de la procédure contentieuse engagée par les associations environnementales.
Dans le cadre de l’enquête publique sur le projet de centrale photovoltaïque sur le site de l’ancienne décharge de Colonard Corubert, Bien vivre dans le Perche avec Perche Avenir Environnement, le Groupement Régional des Associations de Protection de l’Environnement (GRAPE) et le collectif Naturalistes des terres se sont concerté pour étudier le dossier et rendre un avis commun.
Le développement de la filière photovoltaïque présente des qualités du point de vue de la transition énergétique ; il est destiné à contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique et les dérèglements à l’échelle planétaire. Cependant, la transition énergique ne peut pas être considérée isolement et elle doit s’inscrire dans la nécessaire transition écologique et dans le respect de la biodiversité et des biens communs qui sont l’eau, l’air et les sols.
C’est pourquoi considérant l’état actuel du projet et les nombreux aspects qui restent à préciser ou à revoir, Bien vivre dans le Perche et ses partenaires ont émis un avis défavorable à l’installation de cette centrale solaire sur un ancien centre d’enfouissement de déchets. Dans les conclusions, nous avons précisé que nous sommes favorables à ce type projet et que notre avis pourrait évoluer si nos observations et nos demandes ainsi que celles de l’autorité environnementale sont prises en compte avant le passage du dossier en CODERST.
Nous avons également rencontré le commissaire enquêteur, Monsieur Jean TARTIVEL.
Depuis le début de l’année, Bien vivre dans le Perche se mobilise pour défendre la Voie Verte, avec un collectif de huit associations de protection de l’environnement et du patrimoine. Le collectif inter-associatif a sollicité le Département de l’Orne pour une visite sur site réalisée en février puis, en mars, a écrit une lettre au Président du Conseil Départemental, restée sans réponse. C’est pourquoi début mai les associations ont envoyé une nouvelle lettre, demandant l’annulation de la décision de goudronner la Voie Verte et plaidant pour la création d’un Comité citoyen pour la gestion de la Voie Verte.
Dans la continuité de ces actions et à l’occasion du 14eme anniversaire de la Voie Verte, le collectif inter-associatif lance une pétition sur Change.org et organise une « rando-manif » sur la commune de Saint-Langis-Les-Mortagne le 15 juin à 15h30.
Les associations proposent aux amoureux de la Voie Verte de marcher pour exprimer leur attachement à ce chemin de randonnée. Cet événement sera également l’occasion pour les citoyens d'exprimer leur indignation face aux saccages des haies, manifester leur opposition au projet de goudronnisation et exiger une gestion plus transparente et démocratique de la Voie Verte. Les participants sont invités à apporter leurs pancartes ou venir les fabriquer ensemble au Jardin Public de Saint Langis, une heure avant le départ.
La marche sera ponctuée par les interventions d’Alexis Arcanger, arboriste grimpeur. Son éclairage permettra de comprendre la différence entre une coupe d’entretien respectueuse des arbres et une surexploitation produisant des dommages durables, voire irréversibles. Le but étant de faire un point sur ce qui pourrait être fait dans l’immédiat pour réparer ou replanter. Mais aussi, ce qui pourrait être fait pour mettre en place une meilleure gestion du patrimoine arboré de la Voie Verte, pour sa préservation et sa protection.
Face au passage en force du Département de l’Orne, certains se disent qu’il n’y a plus rien à faire, que tout est déjà acté. Pour le collectif associatif, le défaitisme n’est pas de mise. Au contraire, nous considérons qu’il est nécessaire de continuer à se mobiliser pour que la population, les élus locaux et les associations soient entendus. La décision de goudronner la Voie Verte et de traiter les arbres seulement comme une ressource économique choque les Percherons : cette approche gestionnaire et autoritaire est inacceptable ! Les associations proposent au contraire une gestion plus démocratique de la Voie Verte, via la création d’un Comité citoyen.
Le programme du 15 juin :
Rendez-vous au Parc Public de Saint-Langis-Les-Mortagne à partir de 14h30 pour à l’atelier « Pancartes » : les participants sont invités à apporter des cartons, des feutres et leurs idées.
15h30 : départ de la rando-manif pour une marche de trois kilomètres, dans un parcours permettant d’apprécier la beauté de la Voie Verte mais, aussi, les dommages qu’elle a subis.
17h30 : un goûter festif est organisé dans le restaurant "Chez Nath et Paulo", en face du Parc Public. Les participants sont invités à amener quelque chose à manger et à partager, les boissons seront offertes.
En cas de pluie, la rando-manif pourra se transformer en « Café citoyen » sur le thème de la Voie Verte à l’intérieur du restaurant (Chez Nath et Paulo), à Saint Langis les Mortagne.
Pour en savoir plus :
Avec deux associations partenaires, Bien vivre dans le Perche a donné un avis négatif lors d’une enquête publique relative à l’agrandissement d’un poulailler industriel à Eperrais. L’association L214 a également déposé un avis négatif. Nous attendons maintenant la publication du rapport du commissaire enquêteur. Affaire à suivre…
Mi-mars, la Région Normandie a annoncé le dégel des subventions régionales à la méthanisation évoquant un engagement de la Préfecture de la Région à inspecter 25 installations par an, alors que la Normandie en compte 200. Cette décision a été actée par la Commission Permanente du Conseil Régional de Normandie le 15 avril. Bien vivre dans le Perche a cosigné avec 9 organisations de la société civile (représentant des scientifiques indépendants, des agriculteurs et des associations de protection de l’environnement et du patrimoine) un communiqué de presse dénonçant cette décision regrettable.
Cet hiver la Voie Verte a subi un saccage. Une soi-disant opération d’élagage de haies et de mise en sécurité de la voie qui, par son ampleur, s'apparente à une coupe d’exploitation : 3000 tonnes de bois énergie, représentant l’équivalent de 5000 arbres au minimum. En outre, les engins utilisés pour ces travaux ont fortement endommagé le revêtement, obligeant à sa réfection complète.
Par la suite, le Département de l’Orne, gestionnaire de la Voie Verte, a annoncé un projet de « goudronisation », suscitant un tollé de la population et des associations. Cette mobilisation a conduit le Département à revoir son projet : le tronçon traversant la CDC de Cœur du Perche ne sera pas goudronné mais refait en sable compacté. En revanche, du côté de la CDC du Pays de Mortagne-au-Perche, le projet de goudronner la Voie Verte est maintenu, en dépit des protestations.
Avec d’autres associations locales, Bien vivre dans le Perche s’est mobilisé autour de ces atteintes à l’environnement : visite sur site pour constater les dégâts puis envoi d’une lettre ouverte au Président du Département relayée par la presse mais restée sans réponse.
Le 1er mars la Préfecture de l’Orne a fait état d’une suspicion de pollution de la Villette à Corbon, suite à l’épandage de digestat du méthaniseur de Courgeon. Avec d’autres associations, Bien vivre dans le Perche s’est mobilisée pour alerter les médias, afin que le public soit informé. Ouest France, Le Perche et France 3 ont relayé l’info. Pour l’instant, nous n’avons pas eu accès aux résultats des analyses d’eau prélevée par la Gendarmerie. Avec nos partenaires, nous réfléchissons aux actions à mener en relation à cette pollution, tout en sachant que fin 2023 nous avions déjà sollicité la Préfecture au sujet de ce methaniseur, sans obtenir de réponse.
Le 21 décembre 2023, le Conseil Syndical a voté des préconisations relatives au développement de la méthanisation dans les communes du Parc Naturel Régional du Perche. Avec d’autres associations, nous avons écrit aux conseillers leur rappelant notre demande de moratoire, que nous avions déjà exprimée lors de la réunion organisée par le Parc à Rémalard le 17 octobre 2022.
Cette demande citoyenne n’a pas été entendue alors que le Parc n’a pas le pouvoir d’imposer aux porteurs de projet ses préconisations et encore moins des prescriptions, ni de s’assurer que ceux qui s’engagent à les respecter les suivront par la suite. Certes, ces recommandations du Parc pourront inspirer des Maires pour fonder un avis au cours de l’instruction de projets. Néanmoins, même si cet avis (consultatif) est pris en compte par le Préfet, en l’absence de contrôles et de sanctions, ces préconisations sans portée réglementaire n’auront aucun effet.
Suite à la décision de la Région de geler les subventions aux projets de méthanisation, avec des associations partenaires nous avons adressé une lettre à M. Hervé Morin.
Dans ce courrier, nous saluons cette mesure qui faisait partie des demandes que nous lui avons présenté part lors de notre rencontre du 3 mai 2022. Bien que tardivement, nous avons été entendus !
Néanmoins, nous avons aussi pointé l’impact limité de cette décision de la Région, vu qu’elle concerne seulement les dossiers à venir. Sans parler du projet de rebours et de gazoduc du Perche, que la Région a soutenu financièrement et continue à défendre, en totale contradiction avec la dénonciation des dérives de la filière.
C’est pourquoi nous demandons à la Région d’aller plus loin, pour être cohérent avec les arguments qui fondent sa décision : conditionner l’octroi et le versement des subventions régionales non seulement au fait que l’Etat apporte la preuve de la mise en place de contrôles réguliers et efficaces du respect du plafond de 15 % de cultures principales mais aussi, des normes environnementales et sanitaires en vigueur.
Le 10 juin a eu lieu l'AG de notre association, à la salle des fêtes de Saint-Mard-de-Réno. Au cours de cette réunion ont été présentés et approuvés le rapport d’activité, les comptes et le rapport financier pour l’année 2022. La composition du Conseil d'administration a été renouvelée.
Cette rencontre réunissant les membres de Bien vivre dans le Perche a été également l’occasion de faire un point sur le chemin parcouru, dans le compagnonnage avec d’autres associations avec qui nous avons tissés de liens et menés des combats ainsi que de discuter ensemble sur les actions en cours et les projets à venir.
Une fois l'AG clôturée, nous avons poursuivi les échanges autour d'un verre.
Les procédures contre les permis de construire accordés aux 3 usines de méthanisation sur cette commune rurale et touristique du Perche arrivent bientôt à leur fin : les audiences devraient avoir lieu dans les mois qui viennent. Nous lançons un appel aux dons pour financer les honoraires de l’avocate pour les trois plaidoiries à venir.
Depuis la création de l’association, des adhérents motivés pour la protection des haies et des arbres, des mares et des cours d’eau…, bref des paysages percherons, s’organisent pour agir ensemble. C’est ainsi que le 22 avril a eu lieu le lancement officiel du groupe pour la protection du bocage, avec trois chantiers prioritaires : l’information et la formation du public, la mise en place d’une cartographie participative des haies et, enfin, les actions de protection et de réparation.
la procédure continue
Le recours en référé suspension a été refusé par le juge des référés en février dernier et, fin mars, le chantier a démarré. Malgré cela, nous avons décidé, en accord avec les riverains qui sont aussi requérants, de poursuivre la procédure initiée contre le permis de construire.
Pour rappel, ce permis a été accordé contre l’avis de l’architecte des bâtiments de France du fait qu’il porte atteinte au patrimoine historique et naturel de la commune. Il comporte de nombreuses irrégularités signalées dans notre requête.
Si nous obtenons gain de cause, le juge pourrait obliger l’opérateur à démonter l’antenne. Bouygues serait ainsi obligé de proposer une autre localisation suivant les recommandations officielles qui préconisent la concertation avec toutes les parties concernées (élus, habitants, associations, l’ABF, DREAL…) et ce « pour concilier développement des nouvelles technologies et protection du paysage et de l’environnement ».
dépôt d’un recours contre le permis de construire
Suite au refus du Préfet au recours gracieux déposé en novembre dernier, avec d’autres associations de protection de l’environnement, nous avons lancé une procédure contentieuse devant le tribunal administratif de Caen, pour contester le permis de construire. Ce recours s’ajoute à celui déjà déposé en septembre, pour contester l’autorisation environnementale accordée à ce projet collectif d’usine de méthanisation qui concerne deux communes rurales du Perche Ornais.
dépôt d’un recours en référé suspension
Notre demande de médiation ayant été refusée par le préfet, nous avons été contraints de déposer un recours en référé suspension, pour essayer d’éviter que l’antenne ne soit construite avant que le Tribunal Administratif de Caen statue sur la légalité du permis de construire. Avec des riverains, nous avons contesté ce permis du fait des nombreuses irrégularités qu’il comporte, des atteintes à l’environnement et au cadre de vie ainsi que des risques pour la sécurité des personnes qu’il implique. Personne ne s’oppose au fait qu’une antenne soit installée dans la commune, c’est son emplacement qui pose problème.
DECEMBRE 2022 • LETTRE OUVERTE AU GROUPE NORMANDIE ECOLOGIE
Avec des associations partenaires, nous avons adressé une lettre aux membres du groupe Normandie Ecologie qui siègent au Conseil Régional, suite au vote d’une subvention pour soutenir les projets de rebours de Breteuil et du Perche Ornais. Ce groupe s’est opposé à cette proposition de la majorité, du fait que ses conseillers n’avaient pas reçu des informations chiffrées demandées en commission. Compte tenu que ce manque de transparence est contraire à l’article L4132-18 du Code Général des Collectivités Territoriales, nous leur avons demandé de contester ce vote auprès du la justice administrative
NOVEMBRE 2022 • ECOUTEZ NOTRE INTERVIEW AVEC « CHAMPS LIBRES »
La présidente de Bien vivre dans le Perche a été l’invitée de Christophe Lecuyer, agriculteur bio qui anime cette émission, diffusée par le média participatif Les Podcasts du Perche.
Avec Champs libres, Christophe part à la rencontre des actrices et des acteurs du monde agricole du territoire percheron. Les sujets abordés sont divers et touchent un grand nombre de domaines d’activité : agriculture, alimentation, économie locale, écologie, emploi...
Pour le premier podcast de la Saison 2, il a convié Bien vivre dans le Perche, pour parler de l’histoire de notre association et de nos actions pour préserver l’environnement et l’agriculture paysanne face à l’avancée de l’agriculture intensive et de la méthanisation sur notre territoire.
NOVEMBRE 2022 • ANTENNE DE SAINT-MARD-DE-RENO : NOUS DEMANDONS UNE MEDIATION DE LA PREFECTURE
Le 29 août dernier, un permis de construire a été accordé pour une antenne de radiotéléphonie à Saint-Mard-de-Réno, au lieu-dit Les près de Saint Mard, sans tenir compte de l’avis défavorable de l’architecte des bâtiments de France ni de l’opposition des habitants. Au surplus, de nombreuses illégalités entachent ce permis de construire, pouvant conduire à son annulation par le juge administratif. C’est pourquoi nous avons été contraints de saisir le Tribunal administratif de Caen afin de solliciter son annulation, par un recours contentieux porté à la fois par Bien vivre dans le Perche et par sept riverains.
Cette situation n’est pas satisfaisante, dans la mesure où ni notre association ni les requérants particuliers ne s’opposent à la construction d’une antenne de téléphonie, qui est un équipement important pour notre commune (classée en « zone blanche ») et pour ses habitants. C’est pourquoi nous avons demandé au Préfet de l’Orne de mettre en place une médiation avec toutes les parties prenantes, y compris le public, qui jusqu’ici a été tenu à l’écart.
Nous espérons que la Préfecture accèdera à notre demande et que sa médiation permettra de débloquer la situation afin de faire prévaloir l’intérêt général par-dessus celui d’un opérateur privé qui refuse de réaliser sa mission de service public dans le respect des habitants de notre commune et de son patrimoine. Nous sommes disposés à nous désister du recours contentieux engagé si une solution satisfaisant chacune des parties prenantes était trouvée.
OCTOBRE 2022 • METHANISATION DANS LE PARC NATUREL REGIONAL DU PERCHE :
PAS DE CONCERTATION SANS INFORMATION !
Avec d’autres associations de protection de l’environnement, nous avons participé à la rencontre sur la méthanisation organisée par le Parc Naturel du Perche lundi 17 octobre 2022.
Nous déplorons le choix des organisateurs de ne pas informer le public ainsi que des questions autour desquelles s’est organisé le travail en groupes, très orienté et réducteur, faisant notamment l’impasse sur les externalités négatives sur l’eau, l’air et les sols ainsi que sur les risques et les nuisances.
Nous dénonçons une méthodologie soi-disant participative que, dans les faits, a empêché le public d’avoir accès à une information de qualité, d’aborder le développement de cette filière dans une approche globale et de débattre de l’enjeu principal : le vote d’un moratoire.
Nous demandons au Parc Naturel Régional du Perche de s’engager dans un véritable processus d’information et de consultation du public sur cette question.
SEPTEMBRE 2022 • Bien vivre dans le Perche auditionnée à l'Assemblée Nationale
Le 28 septembre 2022, nous avons représenté le Collectif National Vigilance Méthanisation canal historique (CNVMch) lors d’une audition organisée par la mission d’information flash sur l’acceptabilité et les modalités du déploiement des énergies renouvelables, avec une autre association membre du CNVMch. Un représentant du Collectif Scientifique National Méthanisation (CSNM) était également présent.
A cette occasion, nous avons réaffirmé notre positionnement sur cette filière, fondé sur l’avis de scientifiques indépendants : la méthanisation (hors autoconsommation à la ferme) n’est pas une énergie renouvelable. Nous avons également évoqué les multiples raisons pour lesquelles la méthanisation est devenue aujourd’hui socialement inacceptable. L’opposition citoyenne n’est pas le problème à résoudre, mais le signe de graves dysfonctionnements des services de l’Etat, qui résultent d’un manque chronique de moyens et d’une réglementation laxiste.
Enfin, nous avons exprimé nos demandes et propositions :
Sur le développement de la filière : voter un moratoire et la mise en place d’une
évaluation objective et indépendante des externalités de la filière, de son coût et de son
efficacité énergétique ainsi qu’un véritable débat démocratique.
Sur la réglementation, l’instauration d’un régime unique pour les installations classées pour
la protection de l’environnement, l’interdiction de l’utilisation de ressources alimentaires
agricoles pour approvisionner les méthaniseurs et l’établissement de contrôles stricts des
fuites de méthane dans toutes les chaines de production et de transport.
Face au projet du gouvernement de limiter par décret les délais des contentieux, le CNVMch exige le respect du principe de non-régression en matière environnementale et demande que plus de moyens soient attribués à la justice et aux services de l’Etat.
Dans l’Orne, avec d’autres associations environnementales et un collectif scientifique, nous interpellons les candidates et les candidats aux élections législatives. Nous les avons alerté sur les nuisances, les dangers et les dérives de la méthanisation, telle qu’elle se développe actuellement, et nous leur avons demandé de se positionner face au développement de cette filière et plus largement, entre agro-industrie et agro-écologie. Nous avons reçu des réponses à nos questions de la part de 5 candidates et candidats.
MAI 2022 • RENCONTRE AVEC LE PRESIDENT DE LA REGION NORMANDIE
En février 2022, nous avons manifesté lors de la venue du Président de la Région, à qui nous avons adressé une lettre ouverte. Nous avons obtenu un rendez-vous avec M. Morin et son équipe, que nous avons rencontré à Caen le mai. Les explications données n’étant pas claires, la Région s’est engagée à nous transmettre des documents et des réponses par écrit à nos questions et demandes. Mais cette promesse n’a pas été tenue, aucune information ne nous a été transmisse.
AVRIL 2022 • PREMIERE ASSEMBLEE GENERALE DE BIEN VIVRE DANS LE PERCHE
Le 30 avril a eu lieu la première Assemblée Générale (ordinaire et extraordinaire), à la salle des fêtes de Saint-Mard-de-Réno.
Au cours de cette réunion ont été approuvées le rapport d’activité, les comptes et le rapport financier pour l’année 2011 ainsi que la charte de l’association et des modifications aux statuts et au règlement intérieur. La composition du Conseil d’Administration a été également validée
Cette rencontre réunissant les membres de Bien vivre dans le Perche a été également l’occasion de faire un point sur le chemin parcouru, dans le compagnonnage avec d’autres organisations ainsi que de discuter ensemble sur les actions en cours et les projets à venir.
Pour plus d’information, vous pouvez télécharger :
25 MARS 2022 • AVIS DEFAVORABLE POUR LE METHANISEUR DE CHEMILLI
Avec des associations partenaires, nous avons participé à l’enquête publique sur le projet de méthanisation à Chemilli. Dans ce cadre, nous avons demandé et obtenue la réalisation d’une réunion d’information et d’échange, qui s’est tenu à Suré le mercredi 16 mars 2022 à 10 heures.
Le 25 mars, nous avons rencontré la commissaire enquêtrice, pour lui apporter en mains propres et lui expliquer de vive voix l’avis défavorable émis par 5 associations de protection de l’environnement (dont Bien vivre dans le Perche). Le Collectif Scientifique National Méthanisation raisonnée (CSNM) et la plupart des particuliers ayant participé à l’enquête publique se sont également opposés à ce projet. Malgré cela, la commissaire enquêtrice a donné un avis favorable et l’arrêté d’enregistrement a été publié le 20 mai 2022.
Ce projet implique la destruction d’une zone humide de 1190 m², l’altération d’un cours d’eau avec un risque grave de pollution ainsi qu’une consommation d’eau très importante (plus de 7000 m3 annuels). Le projet, porté par 8 exploitants agricoles, la Coop de Bellême et le TE 61 impliquera également une augmentation du trafic routier.
16 MARS 2022 • LETTRE OUVERTE AU NOUVEAU PREFET DE L’ORNE
Avec des associations partenaires, nous avons adressé au nouveau Préfet de l’Orne une lettre lui faisant part de nos préoccupations concernant la développement de la méthanisation dans le département et lui demandant un rendez-vous.
Malgré le fait que, à son arrivée à la Préfecture, M. Jallet avait exprimée par voie de presse sa volonté de rencontrer tous ceux qui travaillent dans l’intérêt général dans l’Orne et, parmi eux, les acteurs du monde associatif, notre lettre est restée sans réponse.
15 MARS 2022 • UN RECOURS CONTRE LE PROJET DE REBOURS DU PERCHE
Le 15 mars, avec des associations partenaires et des particuliers usagers du service du gaz, nous avons fait un recours gracieux auprès de la Commission de Régulation de l’Energie (CRE) pour contester le projet de rebours et demander des informations et de la documentation. Notre recours est resté sans réponse, ce qui signifie, au bout de deux mois, un refus gratuit. Par contre, la CRE nous a fait suivre une partie de la documentation demandée.
Le 10 février nous avons eu l’occasion de manifester notre opposition au projet d’infrastructures gazières (gazoduc et rebours du Perche), à l’occasion de sa présentation officielle à Mortagne-au-Perche. Le Président de la Région, Hervé Morin, s’est déplacé pour en faire la promotion. Des élus locaux ont été conviés, mais pas les associations environnementales.
Le rassemblement devant l’ancien Palais de Justice a été organisé par les membres du collectif inter associatif dont Bien vivre dans le Perche fait partie. Une centaine de personnes ont participé. Plusieurs médias (presse, radio et télé) en ont fait la couverture.
Cette manifestation nous a permis d’ouvrir un canal de dialogue avec le Région Normandie, suite à la lettre que nous avions adressé à son Président : brève discussion publique avec Hervé Morin, devant les manifestants, qui nous a proposé un rendez-vous à Caen à une date ultérieure, puis rencontre des associations avec un représentant de la Région et le Sous-Préfet.
20 novembre 2021 : Nous participons à la reunion à Mortagne-au-Perche, qui fait suite à plusieurs de nos actions.
31 août 2021 : Lettre à la Commission de Régulation de l’Energie (CRE) au sujet du projet de rebours et du gazoduc du Perche.
16 juin 2021 : Nous assistons à la séance du Conseil Municipal de Saint-Mard-de-Réno, discussion informelle avec des élus à la sortie.
14 juin 2021 : Rencontre avec le Directeur et le Président du Parc Naturel Régional du Perche.
12 juin 2021 : Réunion d’information et d’accueil des nouveaux adhérents.
9 juin 2021 : Nous adressons à la Préfecture une liste de questions, en attente de réponse.
9 juin 2021 : Lettre au Sous-Préfet : en attente de réponse.
7 juin 2021 : Participation à la formation « Méthanisation en Bretagne : enjeux et débats », organisée par l’association Eaux & Rivières de Bretagne.
2 juin 2021 : Publication de notre lettre ouverte aux candidates et aux candidats aux élections départementales et régionales.
31 mai 2021 : Rencontre avec M. le Sous-préfet de l’arrondissement de Mortagne-au-Perche, Julien Miniconi.
21 mai 2021 : Rendez-vous avec des représentants des sociétés Axione et Bouygues sur l’antenne GSM à Saint-Mard-de-Réno.
15 mai 2021 : Distribution de tracts et proposition de signature de la pétition sur le Marché de Mortagne-au-Perche :plus de 100 signatures !
11 mai 2021 : Mise en ligne de la pétition « Méthaniseurs dans le Perche : contre l'omerta ! » sur le site Change.org.
4 mai 2021 : Rencontre avec M. le Président de la Communauté de Communes de Mortagne-au-Perche, Jean-Claude Lenoir.
3 mai 2021 : Lettre au Parc Naturel Régional du Perche, réponse téléphonique pour fixer un rendez- vous avec le Directeur et le Président du PNR.
26 avril 2021 : Lettre à la Mairie de Saint Mard de Réno (sur l’antenne GSM), en attente de réponse.
26 avril 2021 : Lettre à la Mairie de Saint Mard de Réno (sur les méthaniseurs), en attente de réponse.
18 avril 2021 : Lettre à Mme la Préfète de l’Orne, en attente de réponse.